Dans cette article Journal de Montréal – Chroniques – Un cas de psychiatrie.,
Monsieur Martineau se pose la question pourquoi les Québécois n’ont pas votés pour Gilles Duceppe aux dernières élections fédérales et maintenant qu’ils voteraient pour lui. La raison est toute simple, et beaucoup d’articles ont été écrits à ce sujet.
Imaginons la pensé des souverainistes
À Ottawa, Gilles Duceppe arrêtait les rondelles et ne marquait pas de points. C’était impossible avec le Bloc Québécois de faire avancer notre société. Par contre, il nous assurait une certaine sécurité. Mais les souverainistes ont besoin plus que ça et les non-souverainistes eux, voulaient d’autres représentants. Je crois que votre raisonnement est un raisonnement de première ligne sur ce sujet. Soit dit en passant, j’admire votre personne et vos raisonnements en général.
Des matchs nuls deviennent assez pénibles dans une société. Soit que l’on recule ou soit que l’on avance, mais quand on fait du sur place, les pieds nous gèlent et c’est inconfortable en baptême comme disait Raymond! Il fallait un changement, c’est une stratégie en quelque sorte pour se convaincre que la place des Québécois n’est pas avec le reste du Canada. Parfois, il vaut mieux reculé pour prendre un meilleur élan. Je pense que ceux qui ont tout à gagner dans la situation actuelle à Ottawa sont les souverainistes. Cela n’a rien à voir avec Gilles Duceppe.
Par exemple, l’affaire du drapeau du Canada, les armes à feu sont des exemples qui alimentent la force souverainiste, si le bloc avait été en place avec un gouvernement minoritaire, on n’aurait même pas osé parler de telles choses. Je pense que les décisions d’un gouvernement majoritaire au Canada fera bouillir la marmite souverainiste! Quand ça bout, il y a de la chaleur, et quand il y a de la chaleur, il y a de l’énergie!
Que vous soyez souverainiste, un fier Canadien, l’important, c’est de respecter la démocratie pourvu que celle-ci soit exercée d’une manière juste.
Le Canada est un beau pays et le Québec le serait aussi!
Steve
